Nous sommes conscients que tout ce qui sera dit ou écrit au cours du processus est formulé sous toute réserve et frappé de confidentialité sauf accord de toutes les parties.
Ainsi, nous nous engageons à ne rien évoquer ou dévoiler dans le cadre d’une procédure judiciaire ou arbitrale existante ou future de ce qui a été dit ou échangé en médiation , à l’exception du présent consentement et de l’accord signé par toutes les parties au terme de la médiation.
Nous acceptons que le médiateur ne puisse être appelé à témoigner dans toute procédure judiciaire ou autre liée à la médiation.
Nous convenons par ailleurs qu’il n’y aura pas de convention tant que les accords qui pourraient être conclus ne seront pas confirmés dans un écrit , même provisoire, signé par chacun.
L’article 1732 du Code Judiciaire précise que :
« Lorsque les parties parviennent à un accord de médiation, celui-ci fait l’objet d’un écrit daté et signé par elles et le médiateur. Le cas échéant, il est fait mention de l’agrément du médiateur. Cet écrit contient les engagements précis pris par chacune d’elles ».
L’accord intervenu fait donc Loi entre nous à la signature et si ces conditions sont remplies, l’homologation est possible par requête unilatérale ( art. 1733 du code judiciaire ).
Il n’appartient pas, en principe, au médiateur de juger de la valeur ou de l’opportunité de l’accord qui doit demeurer l’expression de notre volonté et notre « propriété ».
Néanmoins, nous sommes avisés de ce que s’il est de l’avis du médiateur que la poursuite du processus de médiation risque de causer un préjudice grave à l’un ou l’autre ou risque de créer une situation de net déséquilibre ou d’injustice manifeste pour une partie, il nous en informera, nous invitera s’il y a lieu à prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation ou, s’il l’estime nécessaire, à des fins d’intégrité, il pourra suspendre le processus de médiation ou y mettre fin.
Le médiateur précise qu’il conseille avant la signature de tout accord d’en soumettre le projet à un avocat, les parties restant bien entendu libres d’y recourir. L’avocat demeurera notre principal allié dans la défense de nos intérêts juridiques.